L’administration nationale de l’aéronautique et de l’espace américaine (la NASA) cherche des moyens de se remettre sur pied économiquement, alors que le financement du Congrès devient de plus en plus incertain. Dans un effort qui pourrait donner un nouvel élan à l’industrie spatiale, la NASA a ouvert les candidatures pour son programme de développement commercial en orbite basse (CLD). Le CLD recherche des propositions relatives à des stations humaines commerciales en orbite basse qui pourraient être utilisées par des agences gouvernementales et des entreprises privées.
La NASA travaille sur un projet visant à certifier des stations spatiales commerciales destinées à être utilisées par des astronautes. Elle prévoit d’attribuer jusqu’à 360 millions d’euros en prix, et ils espèrent pouvoir lancer la deuxième phase du programme prochainement. Grâce à ce nouveau programme, en effet, la NASA sera capable de garantir l’utilisation des stations spatiales commerciales par les astronautes. Avec jusqu’à 360 millions d’euros disponibles pour les années fiscales 2022 à 2025, l’agence prévoit une deuxième phase qui commencerait en 2026 avec plus de disponibilité sur le financement.
La croissance de l’industrie spatiale ne se résume pas aux fusées et aux satellites. Il est également important d’envisager la manière dont nous mettrons les astronautes en orbite de manière durable tout en réduisant les coûts pour les entreprises commerciales comme SpaceX, Boeing, Orbital ATK ou Virgin Galactic. Les futures stations spatiales du secteur commercial seront moins grandes et moins performantes que la Station spatiale internationale, mais elles pourraient s’étendre pour répondre à la demande. Le volume de recherche de ces futures stations commerciales va probablement diminuer ; toutefois, ce nouveau modèle permet de disposer d’une station dont l’infrastructure n’est pas entièrement payée, sauf si elle est utilisée.
La recherche par la NASA d’un budget de 120 millions d’euros pour soutenir l’exploration spatiale commerciale a connu un succès limité. En effet, la Commission des crédits de la Chambre des représentants a déjà présenté sa version du projet de loi sur les dépenses en matière de commerce, de justice et de sciences. La demande de financement de la NASA pour les années fiscales 2020-2021 a été suivie de demandes totalisant seulement 15 millions d’euros et 13 millions d’euros respectivement.
Le gouvernement américain veut savoir à quoi ressemblera la transition vers l’abandon de la station spatiale internationale et si la NASA sera en mesure de maintenir son leadership mondial dans la recherche en sciences spatiales. Il est prévu que l’ensemble de la commission de la Chambre des représentants procède à un examen approfondi, avec l’intention d’envoyer ce rapport dès que possible.