Surmonter le décès d’un proche : le défi d’une vie

Composer avec la perte d’un être cher est sans doute l’un des défis les plus compliqués que l’Homme aura à relever au cours de sa vie. Quelle que soit votre « maturité émotionnelle » et votre capacité à gérer vos états d’âme, le décès d’un ami proche ou d’un membre de votre famille vous plongera dans le deuil et vous questionnera sur le sens de la vie. La perte a beau être perçue comme une partie naturelle de la vie, elle reste intensément douloureuse, avec son lot de tristesse. Comment surmonter le décès d’un proche ?

On n’oublie jamais rien, on vit avec… et on l’accepte

Nous ne sommes pas tous égaux face au seuil, et chacun déploie ses propres mécanismes de défense émotionnelle pour faire face au décès d’un proche. L’expérience démontre que la majorité des personnes qui ont perdu un être cher sont capables de surmonter cette période compliquée par elles-mêmes, pour peu que le soutien social soit là, notamment de la part de ceux qui partagent la même souffrance. Gardez un contact régulier avec vos proches. Envoyez une carte de remerciement (sur remeciementdeces.fr par exemple) pour montrer votre reconnaissance à ceux qui vous ont épaulé dans cette étape difficile. Nous nous garderons bien d’avancer une durée pour faire son seuil, car la question dépend de variables individuelles, génétiques et sociales. Mais il est indéniable qu’un contact aussi régulier que possible avec l’entourage accélère le processus.

Surmonter un deuil en un mois ne signifie pas que nous n’aimions pas la personne disparue. Il n’y a pas de période de deuil « normale ». Pour surmonter le décès d’un être cher, il faut bien comprendre que le deuil n’est pas un processus linéaire qui passe par des étapes bien définies. Le deuil est un processus itératif, qui nécessite une prise de recul, un regard introspectif, un questionnement quant à la vie et à l’existence et un réajustement de la perception de la mortalité de l’Homme. L’être humain est résilient par nature. C’est peut-être cruel à entendre en période de deuil, mais des millions de personnes ont perdu leurs parents, d’autres leurs enfants, et continuent aujourd’hui à vivre. On n’oublie jamais rien. On vit avec. Une fois que vous aurez bien intégré cette maxime, vous aurez fait un pas dans la bonne direction. Le temps fait son effet et réduit l’intensité du stimulus émotionnel lorsque l’être cher est évoqué.

La vie continue : c’est cruel, mais c’est ainsi

Le deuil prend du temps. Le deuil est vecteur d’une tristesse chronique et intense. Mais la recherche démontre aussi que le deuil, de par l’introspection qu’il impose, peut être un nouveau départ dans la vie. A chacun son bouclier émotionnel, mais quelques règles de bon sens vous permettront de sortir la tête de l’eau :

  • Acceptez vos sentiments. La tristesse, la frustration et la colère sont des sentiments sains que l’on se doit de ressentir dans le deuil. Les réprimer, c’est les rendre plus intenses avec un retour de boomerang compliqué ;
  • Mangez, faites de l’exercice et canalisez votre colère vers quelque chose de positif. C’est plus facile à dire qu’à faire, on vous l’accorde volontiers, mais sachez que c’est la meilleure décision que vous puissiez prendre dans pareilles circonstances. Rappelez-vous que les décisions qui vous semblent logiques pendant que vous ressentez un tourbillon d’émotions négatives peuvent être complètement fantaisistes. Gardez votre bon sens autant que possible ;
  • Prenez soin de vous et de votre famille. L’altruisme est un excellent allié pour faire son deuil ;
  • Célébrez la vie de vos proches et savourez l’instant présent. C’est sans doute la principale leçon positive que vous tirerez de votre deuil. Vous allez peut-être prendre goût aux activités caritatives, à la photographie pour immortaliser les moments vécus, à la culture de votre potager… ;
  • Si vous vous sentez confus ou dépassé par les émotions, vous pouvez parler à un psychologue. Le deuil est très bien compris par la psychologie et votre médecin actionnera les bons leviers pour vous aider à relever la tête.